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d'abord la donation del 13,ooo livres de rente via­gère faite en 1749, puis il lui attribua 5oo livres par an pour chacun de ses enfants nés ou à naître, stipulant expressément qu'elle n'aurait pas besoin du consentement de son mari pour toucher cette somme dont elle disposerait comme elle l'enten­drait pour l'entretien et l'éducation de ses enfants. En outre, il fit don à sa belle-soeur Mme d'Escla-velles, mère de Mme d'Epinay, d'une somme de 3o,ooo livres réversible après elle sur'sa fille (i).' - La mort de M; de Bellegarde fit de M. d'Epinay, qui lui succéda dans son emploi de fermier général, le-possesseur d'une grande fortune se composant tant d'argent liquide que-de domaines libres, ou substitués, ll s'empressa alors de donner carrière à ses goûts, un peu contenus jusque-là, par la crainte que lui inspirait son père et'par la modicité relative de ses ressources. Sous prétexte de réparations-ou
(1) M"" d'Epinay, dans ses Mémoires (I, 284), rapporte exactement ces chiffres; mais, chose assez singulière, elle ne mentionne pas que les 3o,ooo livres léguées à Mf- d'Es-clavelles dussent lui revenir plus tard. Elle dit, en'outre, qu'elle renonça aux 5oo livres pour ses enfants, parce que la famille trouva ce passage du testament de M. de Belle- ' garde humiliant pour M. d'Epinay.